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26 juillet 2009 7 26 /07 /juillet /2009 19:16
Jusqu'à présent, je considérais Nestlé comme une marque digne d'intérêt.

Voici des raisons qui pourraient me faire changer d'avis :

Une personne digne de confiance, qui fait du Français sa profession, a remarqué un texte ambigu sur l'emballage des carrés de chocolat "Eclat noir".

Voici l'enveloppe d'un de ces carrés que l'on utilise souvent associés au café :



Comme vous pouvez sûrement le lire sur la photo, ce produit est :

"Aux éclats de fèves et de cacao".

Sachant fort bien ce qu'est une fève, il semble assez surprenant que des éclats de cette sorte de gros haricot blanc entrent dans la composition du produit chocolaté, même si elles sont accompagnées par du cacao.

Comme une erreur est toujours possible et qu'elle est serviable, cette personne a aimablement téléphoné au service commercial de la marque.

L'observation n'a nullement inquiété son interlocutrice qui, complètement imperméable à la critique, fusse-t-elle constructive, a persisté à affirmer, sans jamais en démordre,  qu'il n'y avait aucune erreur dans cette phrase !

Bon, qu'à cela ne tienne !
Mais lorsque nous préparons des fèves,
chez nous, ce n'est jamais avec du chocolat !!

Et si j'ai envie de chocolat, ce n'est pas pour des haricots !!

Pour conforter notre remarque, voici la documentation disponible sur le site de Nestlé :


Nestlé Noir Eclat Noir : le mariage subtil d’un chocolat noir de dégustation intense et fondant et d’éclats de fèves de cacao légèrement caramélisées.

Voilà qui peut sembler plus gastronomique !

C'est aussi d'éclats de fèves de cacao et non d'éclats de fèves et de cacao qu'il est question sur la pochette de sur-emballage de ce produit...

Alors, pourquoi nier une erreur si banale
au risque de perdre toute crédibilité !!


Décidément, les gens de merchandising ont,
eux aussi, beaucoup d'efforts à faire
s'ils veulent que nous acceptions leurs messages !!
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24 juillet 2009 5 24 /07 /juillet /2009 19:57
Notre meunier du moulin de Rairé est bien sympathique.

Je lui ai demandé s'il pouvait me transmettre les paroles de la chanson telle qu'il nous l'a chantée lors de la visite dont je parlais il y a quelques jours, et, par retour de courrier, il (plutôt elle, la meunière en son nom), me l'a envoyée !

Voici donc ce texte :


Meunier, tu dors,
Ton moulin, va trop vite,
Meunier, tu dors,
Ton moulin, va trop fort.


Ton moulin, ton moulin va trop vite,
Ton moulin, ton moulin va trop fort,

(x2)

Meunier, tu dors,
Et le vent souffle, souffle
Meunier tu dors,
Et le vent souffle fort

 

Et le vent, et le vent souffle, souffle
Et le vent, et le vent souffle fort,

(x2)

 

 

 

Meunier, tu dors,
J'entends le vent qui gronde,
Réveille-toi,
Car c'est le vent du Nord...


C'est le vent, c'est le vent, comme il gronde,
Et le vent, et le vent vient du Nord...


(x2)

Le vent du Nord a déchiré la toile,
Il a brisé le vieux bois qui se tord...


Et le vent, et le vent rompt la toile,
C'est le bois, c'est le bois qui se tord...


(x2)

 




Meunier, tu dors,
Ton moulin n'a plus d'ailes,
Plus rien ne va,
Et la meule s'endort...


Ton moulin, ton moulin n'a plus d'ailes,
Rien ne va, rien ne va, tout s'endort...


(x2)



Meunier, tu dors,
On n'a plus de farine,
Plus de bon pain,
Ton moulin est bien mort...


Plus de pain, plus de pain ni farine,
Ton moulin, ton moulin est bien mort...


(x2)


Meunier qui dort
Ne fait pas sa besogne,


Adieu, moulin, meunier qui dort a tort !

 


 

Merci chère meunière, merci cher meunier !

 

Bon courage car aujourd'hui le vent doit permettre de beaucoup travailler !!

 

Les illustrations ont été prises sur le web.

Si d'aventure certaines d'entre elles n'étaient pas libres de droits,

merci de me le signaler. Merci à leurs auteurs !


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20 juillet 2009 1 20 /07 /juillet /2009 07:49


En visite chez ma cousine préférée, la discussion nous conduit à l'évolution de notre société "moderne".

Son mari, sans connaître mes positions, je vous l'assure, me confie qu'il est fort contrarié par la dégradation que les présentateurs de radio et autres journalistes infligent à la langue, que ce soit par négligence, par ignorance ou par effet de mode.

Chacun sait à quel point je partage cet avis, mais ce qui est assez particulier dans cette observation, c'est que ce cousin par alliance est sujet de sa gracieuse majesté et que la langue pour laquelle il déplore l'altération c'est l'Anglais !


Le mal est donc planétaire,
c'est une pandémie cette maladie de la langue !!
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15 juillet 2009 3 15 /07 /juillet /2009 21:27
Dans cet article de Courrier International :


nos moulins à paroles semblent nous limiter à une seule alternative.






C'est un peu choisir entre
la peste et le choléra !












On pourrait fort bien proposer également l'agriculture raisonnable ou raisonnée, intelligente ou réfléchie,
enfin plein d'autres qualificatifs qui pourraient faire que la terre soit respectée !!



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13 juillet 2009 1 13 /07 /juillet /2009 20:30
Ce soir, nous avons eu droit, une fois de plus, à la publicité pour l'émission :

"Ma maison pour l'avenir".



Mais aujourd'hui, il y a un voyage à gagner !!

Durant toute la semaine, le lot qui pouvait être gagné était un scooter électrique.

Jusque là, rien à dire, l'idée est plutôt bonne.


En revanche, nos moulins à paroles n'étaient pas avares de détails.

En effet, la présentatrice annonçait chaque jour que le scooteur électrique
mis en jeu était...

un 50 Centimètres cube !!


Même si l'éducation nationale peut être parfois critiquée, j'ai du mal à croire que nos instituteurs et professeurs enseignent à nos enfants que l'électricité se mesure en ...

"centimètres cube" !!


J'entends d'ici les défenseurs de nos moulins me dire :

"mais, c'est un modèle dont la puissance est équivalente à celle d'un 50 CC !!".

D'accord, mais pourquoi ne pas dire, directement que cet engin est un...

 4 000 Watts, ou un 5,4 cv ?

La crédibilité de nos moulins s'en trouverait peut-être améliorée !!??

Il va bien falloir s'y habituer à la traction électrique, ça chauffe !!!

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11 juillet 2009 6 11 /07 /juillet /2009 21:58


Cette exclamation qui, lorsque l'on écrit en anglais est "Oops !", est devenue tellement à la mode que certains l'emploient à tout moment, dans la vie courante.

Je l'ai entendue d'une ménagère qui avait échappé une boite de petits pois dans un super marché !

Ceux qui ont si vite adopté cette exclamation savent-ils ce que cette expression représente exactement ? Ils devrait bien consulter Google en entrant simplement "oops" dans la zone de recherche.

Je suis convaincu que beaucoup éviteront après cela l'utilisation de
cet inutile bruit lingustique pour utiliser un plus français Oh !!
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10 juillet 2009 5 10 /07 /juillet /2009 21:37
Voici pour conclure cette série, la réponse à la question posée hier.

A cette hauteur et en plein vent, les fenêtres, même si elles s'avéraient indispensables à l'éclairage de l'intérieur, devaient être les plus petites possible. La fenêtre ayant subi des travaux de la photo de l'article précédent, se situe au même étage que les meules.




Tous les quarante à cinquante ans, les meules usées doivent être remplacées. Le chemin le plus pratique pour ce faire se trouve être l'extérieur. Les meules étant trop grandes pour passer par la fenêtre, on démonte la fenêtre, on casse la partie de mur située sous l'appui,



laissant ainsi la place suffisante pour passer une meule debout, comme dans la fente d'une tirelire... Alors, on sort les anciennes meules, on hisse les nouvelles, on reconstruit le mur, on remonte la fenêtre et le tour est joué !!

Il ne faut pas manquer de courage dans certains métiers !!


 
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9 juillet 2009 4 09 /07 /juillet /2009 21:10
C'était promis, voici le mécanisme permettant l'orientation du moulin pour pouvoir "prendre le vent".

Pour le moulin de Rairé, seule la charpente supportant les ailes, est mobile. Elle pivote au dessus du mur extérieur sur lequel elle est posée.

On commande cette rotation en tirant sur une des deux chaînes que l'on voit sur la photo. L'une provoque la rotation dans le sens horaire la seconde dans le sens inverse.



Des cordes sont pendues à un crochet près de la charpente du moulin pour attacher l'ensemble solidement en cas de tempête !

Comme le disait le meunier, chacun a en mémoire l'image du meunier portant les sacs de grain sur l'épaule en montant l'escalier en colimaçon pour le déverser dans la trémie qui alimentera les meules.
Eh bien, cette image est un peu trop ancienne ! Ce moulin du 15ème siècle est équipé d'un système acheminant les sacs mécaniquement. Voici comment :



Voici l'engrenage de "prise de force" qui débute le mécanisme de montée des sacs. La couronne horizontale est fixée sur l'axe de la meule et le pignon vertical est prolongé par un axe dont nous voyons l'autre extrémité sur la photo suivante ...




Cette poulie à courroie plate tourne donc dès que les ailes sont en mouvement. Un levier, que l'on ne voit pas sur cette image, permet de mettre ou non la courroie en contact avec cette poulie et ainsi de transmettre "sur commande" le mouvement à une autre poule située au dessus
La photo suivante conclut la description de cet ingénieux mécanisme...



La voilà cette poulie qui reçoit la courroie venant de l'étage inférieur. On note que son axe est d'un fort diamètre. Il s'agit en fait d'un cabestan sur lequel s'enroule la chaîne visible sur la photo. Cette chaîne pend jusqu'au rez-de-chaussée. On accroche un sac en bas, on actionne le levier, la poulie est entraînée par la courroie, la chaîne s'enroule, le sac monte par la force du vent et l'ingéniosité du constructeur !!

Je passe bien entendu sur de nombreux détails
que vous découvrirez pendant votre visite !!

Je vous entends dire "tout cela est bien joli, mais il ne parle même pas des meules !".

Alors, j'y viens, mais il faut encore passer par la trémie juste avant...


Voilà donc la trémie. Un sac est renversé dedans. On aperçoit le grain qui sort à sa base pour être versé au centre de la meule.
Un système d'alerte de trémie vide actionne un cloche pour avertir le meunier qu'il n'y a plus de grain et que les meules risquent d'être endommagées !!







Juste là, sous ce trou rond, c'est la meule !









Comme celles qui sont en place sont enfermées dans une cage de protection en bois, voici des meules de réserve. On remarque les stries permettant le broyage du grain et l'évacuation de la farine vers l'extérieur de la meule.



Je crois qu'il est temps maintenant de rentrer...

Mais avant de descendre l'escalier du meunier, voici une question : 




Sous cette fenêtre il est visible que des travaux ont été effectués.
Quelles pouvaient bien être leur utilité ?





Je vous laisse réfléchir,




et je vous attends en bas !!

A bientôt !!!


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7 juillet 2009 2 07 /07 /juillet /2009 21:25
Ce soir, je vais vous présenter la vedette du moulin !

Il trône au milieu du dernier étage du bâtiment.

C'est le "grand rouet".





C'est la grosse roue dentée placée verticalement. Elle  est solidaire de l'axe des ailes. Elle est construite en bois contrairement à sa voisine qui est en métal, pour un fonctionnement "plus silencieux", disons plutôt "moins bruyant".  Les dents (alluchons) sont rapportées. Elles sont en bois de cormier, extrêmement dur, il résiste assez bien à l'usure...

Je ne résiste pas à la tentation d'insérer cette petite vidéo de Disney dans laquelle vous pourrez voir un grand rouet en action (plutôt vers la fin). Même si la qualité de l'image n'est pas ce qui se fait de mieux, si vous ne connaissez pas ce dessin animé, retrouvez votre âme d'enfant en le dégustant sans modération !!



Différence notable avec notre moulin, Disney a représenté le grand rouet et ses dents rapportées plus petit que l'engrenage horizontal !

Pourquoi pas, mais la meule risque de ne pas tourner assez vite !

Bien entendu, d'autres détails nous attendent dans ce monument, mais avant de continuer la visite, il faut signaler que le jardin et les dépendances sont aménagés en collection d'objets relatifs aux moulin et au vent. Ainsi, le visiteur pourra voir, parmi la collection de girouettes, celle ci :






    
    Élégante n'est-ce pas ??







Toujours relatif au grand rouet, pour éviter qu'il ne tourne trop vite comme dans la chanson, un régulateur centrifuge agit sur un levier qui provoque l'accentuation du serrage des meules en cas d'augmentation de la vitesse de rotation.



Les deux masselottes, en tournant, sont écartées par la force centrifuge et tirent sur les deux leviers inférieurs qui sont reliés à la commande de serrage des meules.
Rien de tel pour ralentir l'allure !

Prochaines étapes, l'orientation au vent et le traitement du grain...






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5 juillet 2009 7 05 /07 /juillet /2009 21:07
Vous allez sûrement être surpris car,  aujourd'hui, je ne vais râler contre personne et ne pourfendre aucun moulin !!

Une fois n'est pas coutume !!

Durant la semaine de promenade que nous venons de passer, nous sommes allés en Vendée. Sur la route j'ai croisé un joli moulin dont je voudrais vous parler car il m'a bien plu.

C'est le moulin de Rairé. Cet article n'est pas destiné à tout vous dire du moulin de Rairé, mais plutôt à vous inciter à faire la visite de ce monument car il en vaut la peine. Cette visite est guidée par le meunier lui-même, connaissant fort bien son sujet et passionné comme ce n'est plus vraiment courant de nos jours.

Je ne passerai pas en revue tous les détails qui ont pu m'intéresser mais uniquement les traits les plus importants et les plus insolites de cette construction.



Ce moulin a ceci de particulier qu'il est toujours utilisé pour produire de la farine et qu'il n'a jamais cessé de le faire depuis le 15ème siècle !

Le voici :



Ce qui m'a tout d'abord intrigué, c'est la construction de ses ailes. En effet, elles sont constituées de lames de bois qui se superposent ou se juxtaposent pour ajuster la prise au vent et, par voie de conséquence, la puissance transmise au mécanisme.

Voici une vue des leviers qui remplissent cet office :



Vous pouvez les apercevoir, de couleur orangée sur le moyeu de l'aile.


Si l'on regarde par la fenêtre située juste au dessous, on voit le mécanisme qui commande le déploiement des lames :


 


Vous avez bien sûr remarqué que sur les photos ci-dessus, les ailes sont très étroites, alors que sur la reproduction de la carte postale présentée par l'article d'hier, ces ailes sont beaucoup plus larges.

C'est à ce mécanisme que l'on doit cette "géométrie variable".


La commande du réglage de la surface au vent se fait depuis l'intérieur du moulin par un mécanisme assez compliqué à décrire mais dont voici une vue :


 

 

Ce système permet au meunier de régler avec précision la puissance de sa machine sans avoir, comme avec les moulins "toilés", à immobiliser les ailes pour monter dans la voilure établir ou supprimer de la toile pour ajuster la prise au vent.

La photo ci-dessus a été prise sur un ancien moyeu qui a été remplacé au début du 20ème siècle...


Voici le système en place aujourd'hui :

 

 

 

Vous pourrez continuer la visite de ce beau moulin dans mon prochain article. Je vous réserve encore des découvertes dignes d'intérêt, c'est promis !!

 

 

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  • Passionné de technologie, amoureux de culture et défenseur de la francophonie...
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